Codex de la Horde

Excroissance organique HIP 18077

Rapport Scientifique

Référence Spécimen : #WA-3303-04 // SUR-iD-01

Informations

  • Date de l’observation : 16/04/3303
  • Situation : surface
  • Type : Objet organique / fongique
  • Système : HIP 18077
  • ID : 001a & 001b

Observations & analyses

A/ Emplacement

Nous avons observé ce spécimen à la surface de la planète 6C du système HIP 18077 lors de la deuxième opération de la Horde en direction de Formidine Rift. Les spécimens s’étendent sur un vaste champ à quelques centaines de mètres de la base de recherches Mahon Research Base. Il est possible de se rendre à proximité des spécimens en prenant la direction de la nébuleuse et laissant la base de recherche dans les 6 heures. Notre cap était de 140°.

B/ Biotope

La planète 6C est un monde rocheux de 0,1048 masse terrestres avec un rayon de 3 222 Km. Sa gravité est de 0,41G. La température en surface relevée est de 388 Kelvin (~114°C). Ce monde ne possède aucune atmosphère. Il est composé, d’après nos relevés et analyses de : 91.1% de roche et 8.9% de métal. Les principaux matériaux planétaires relevés sont : Fer (18.9%), souffre (18.5%), Carbone (15.5%), Nikel (14.3%), Phosphore (9.9%), Chrome (8.5%), Manganèse (7.8%), Sélénium (2.9%), Cadmium (1.5%), traces de Ruthénium et étain.

La planète possède une activité volcanique de type « magma de silicates ».

N’ayant aucun point de comparaison avec d’autres relevés, nous ne pouvons pas définir cet environnement comme général pour ce type de spécimen. D’autres relevés devront être fait pour effectuer des comparaisons.

 

C/ Description

A la date d’observation 2 variétés ont été observées : la première est de type sphérique (Alpha). La seconde ressemble à des courges (Beta) dont la partie supérieure est plus fine. La forme générale de cette seconde espèce a l’apparence approximative d’une poire.

 

Espèce Alpha [type : Sphérique]

La couleur est marron-orangée. Des stries horizontales nettement marquée occupent toute la hauteur. Verticalement, des excroissances au relief significatif partent du haut vers le bas avec une grande régularité. On peut compter une douzaine de ces nervures verticales sur les spécimens observés. Dans la partie inférieure on observe, jusqu’à environ la moitié de la hauteur, des nervures pouvant ressembler à des racine ou du « lierre ». Les sphères sont ancrées dans le sol sur plusieurs centimètres. Elle donnent l’impression d’être posées sur le sol et sont inclinées d’environ 30° à 45° dans des directions variables.

La taille de ces spécimens a été évaluée au moyen d’un véhicule de surface. Selon notre estimation, la taille pourrait atteindre 7.5m de diamètre. Le poids n’a pas pu être estimé.

Espèce Beta [type : Poire]

La seconde espèce est de taille beaucoup plus petite puisque nous avons relevé une hauteur d’environ 3m. La partie plus fine du buble occupe environ 25% de la partie supérieure. Les stries, nervures et « racines » sont identiques au premier spécimen, mais de plus petite taille. L’inclinaison nous apparaît aussi moins marquée que pour les spécimens sphériques. La couleur est similaire au premier spécimen.

Supposition : cette seconde espèce pourrait être à un stade moins avancé de croissance. Une observation sur plusieurs semaines devra être faite pour vérifier la croissance éventuelle de ces espèces.

 

D/ Conclusions

Les premières conclusions sont délicates à faire. Ces organismes vivants, sur lesquels poussent parfois d’autres espèces peut-être en symbiose, semblent êtres végétales ou fongiques. Mais aucun prélèvement, à ce jour, n’a encore pu identifier clairement la composition de ces espèces.

Il n’est pas possible, de faire bouger ou détruire ces organismes qui semblent sortir du sol rocheux et s’y être très solidement fixés.

 

 

Une piste est à envisager. Nous avons récupéré un cliché du 24 janvier 3303 qui a été prit à l’endroit exact de notre observation. Ce cliché présente des formes différentes, plus allongées, moins colorées et plus petites. Notre première conclusion nous pousse à envisager qu’il s’agirait de la même espèce qui aurait eu une croissance rapide en quelques mois. Malgré nos demandes auprès des responsables de la station Mahon Research Base nous n’avons eu aucune information pouvant confirmer ou infirmer ces conclusions. Les responsables scientifiques n’ont pas voulu nous exposer d’éventuels tests, ajouts d’engrais, ou expérience pouvant nous faire avancer sur cette piste. Sans aide de leur part, et sans une seconde observation dans l’été 3303 il nous semble impossible de pousser plus avant nos conclusions.

Additif au rapport :

Date de l’observation : 17/04/3303

Système : HIP 18077

Expérience de pression et d’écrasement : ID 001b

L’espèce Béta, type Poire, a subi une expérience de pression et d’écrasement afin de déterminer sa résistance. Pour ce faire, nous avons utilisé un ASP explorer de masse 371t. La première expérience a été de poser l’ASP sur l’excroissance du spécimen.

 

 

Puis de mettre les gaz pour une propulsion sur l’axe Z pour effectuer une pression sur l’objet.

On peut constater que sous la pression, l’objet perd des éléments de faible taille. On peut imaginer que ce sont des éléments du vaisseau, mais après constatation, la coque n’a subi aucun dommage, et l’aspect visuel est inchangé au point d’impact. Les débris sont de petite taille (environ 20 à 30 cm)

Cette expérience a été répétée sur les types Alpha (sphérique) mais elle a été interrompue avant d’obtenir des résultats.

Il serait intéressant (quoique risqué et voué à une amende à minima) d’utiliser des armes de vaisseau sur ce type de structure, de préférence les plus puissantes possibles. Hélas, l’utilisation d’armes de vaisseaux à proximité d’une base risque d’entraîner l’observateur dans une chasse à l’homme où il serait la proie. Peut-être faudrait-il trouver une zone plus calme contenant des objets de ce type, afin de pousser les expérimentations.

Interrogation sur excroissance

Pendant l’observation, il n’a pas été trouvé d’excroissance sur les 2 types d’objets, susceptibles d’être extraits. Cependant, certains commandants ont par le passé trouvé ce type d’excroissance et ont pu récupérer des éléments plus gros (40 à 60 cm estimé)

Additif aux conclusions

Si on se réfère au rapport #WA-3303-04 // SUR-iD-02, qui reporte les observations et expériences sur les rhizomes de Turner, localisés dans le système California Sector BA-A e6

Il se pourrait que les rhizomes et l’objet découvert le 24 janvier 3303 qui aurait évolué en type Alpha ou Béta, soient de même origine :

CMD SteFBlood

à l’attention du général Scout Ramsey, du Turner Research Group – HIP 18077.

 23 avril 3303 – Mahon Research base

 

 

 

 Suite aux investigations récentes dans la zone occupée par les formes de vie inconnues, nous avons constaté que trois types d’organismes parasites se développaient sur les structures de type « poire » ou « pastèque ».

  1. type polypore
  2. type cordyceps
  3. type « corail – cerveau »

Les procédures de scannage systématique n’ont donné aucun résultat. Les tentatives de prélèvement effectuées au laser ont permis de détacher les spécimens de leur substrat, mais sans permettre leur récupération : les organismes fongiques, ou « champignons », se dégradent rapidement en matériaux ordinaires une fois séparées de leur support (manganèse, fer).

…/…

Les types de rapports biologiques entre l’hôte et le symbiote n’ont pu être éclaircis. La commensalité de ces deux formes de vie paraît instaurer des relations durables entre elles : aucune forme de parasitoïdie n’a été détectée. Au contraire, « pastèques » et « poires » paraissent croître rapidement en présence des champignons partenaires.

Note importante. Certains collaborateurs de l’Alliance ont observé des ressemblances inattendues entre ces organismes fongiques et certains champignons terrestres (système Sol) susceptibles de se développer aux dépens d’insectes.

L’importance de ce dernier point ne saurait bien sûr être sous-estimée étant donné la situation présente. J’encourage vivement la poursuite des recherches, afin d’étudier l’utilisation possible de ces champignons et de leurs agents pathogènes. Une étude en vue de synthétiser ces agents serait également précieuse en prévision des événements qui nous attendent.

 

Mary Curry, Dr en xénobiologie,

chargée de recherches au Mahon Research Institut

assistée du Cmdr Ptoléméus, ingénieur temporaire d’étude

Rapporteur : Docteur Tifeh Fredis – Wing Atlantis [ADM] – 18 avril 3303

Les informations contenues dans cette page sont des analyses et relevés effectués par les Atlantes. Ces dernières composent le Codex des Atlantes, le Savoir de la Horde. Vous n’êtes donc pas autorisé à divulguer ces informations confidentielles sans l’accord préalable de Madame de Messalina en personne. ©Wing Atlantis


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